Première sortie dans la ville [Libre~]

Yuyuko avait quitté son arbre depuis très peu de temps et il semblait déjà lui faire un vide dans son esprit. Seulement, elle n'avait aucune envie d'y revenir, du moins, pas pour le moment. A cette heure-ci de l'après-midi, des foules de gens se pressaient partout dans la ville de Gensokyo, sous ce soleil immense mais froid. Le sol était peu enneigé, mais un peu verglassé car il avait fait beaucoup plus froid les jours précédents. Cette ville inconnue faisait ressentir au fantôme un certain malaise. En effet, elle se sentait seule ici, sans personne à ses côtés, et elle n'avait toujours pas revu l'homme de la dernière fois ... C'est à lui qu'elle pensait en ce moment.

* Je me demande bien ce que je vais pouvoir faire ... Je suis partie sans aucun but, c'est assez bête ... *

Ceci était une idée qu'elle se répétait à plusieurs reprises. Elle était partie sur une simple idée de "liberté", sans avoir pensée à ce qui se passerait loin du lieu où elle était restée si longtemps. Et elle était seule ... Du moins, pour le moment.

Le silence rêgnat dans cette foule ce qui parut impressionnant, mais un papillon inconnue de tous vola au dessus des gents, pourquoi un papillon ? En faite Il fallait avouer que Noa avait pris cette transformation par rapport au fantôme du cerisier ! Cherchant donc à se poser quelque part, il se retransforma en humain, atterissant alors dans la foule, tous furent surpris de le voir ! Et déjà les gents reculèrent par peur, oui il leurs avait fais peur...

*Je crois avoir gaffé...*

Le jeune homme les rassurants d'un simple signe de main, vit alors au loin quelque chose qui ne lui était pas inconnue... C'était... Le fantôme du cerisier ! Mais qu'elle hasard... Lui qui voyageait retomba alors sur quelqu'un de croisé il y à quelques temps... Décidant donc d'avancer vers elle, il avait un léger sourire, enfin bref. Ce fut quand il fut en face d'elle qui lui dit alors.

"Je sais, on se sent seul au début... Mais l'on ne l'est jamais n'est ce pas ?"

Yuyuko n'avait même pas senti son arrivée, d'où son effarement devant cet homme qui revenait la voir. Ses yeux étincellaient, c'était le seul espoir de voir un peu de vie connue dans cette immensité urbaine. Elle sourit, et dit :

" Que le monde est petit ... Vous avez sûrement raison, mais : que voulez-vous dire par là ? "

En réalité, le fait même que cet homme soit venu l'étonnait tellement qu'elle n'avait pas vraiment fait attention à se remarque, elle l'avait écoutée sans la comprendre. Il était là, c'était l'essentiel. Pourtant, elle ne l'avait pas remarqué auparavant. Comment était-il arrivé ici ? Elle lui demanda alors :

" Je ne vous ai pas vu arriver ... Vous habitez ici, dans cette ville ? "

Ceci n'aurait pu qu'être bien, elle aurait pu espérer qu'il lui propose un endroit où coucher. Enfin, elle n'y croyait guère, il ne semblait pas être un habitant de cette ville en réalité. Mais peut être se trompait-elle ? L'hébaïssement la dominait toujours, et elle avait du mal à s'en remettre. Elle souriait, tout en l'admirant.